La PMA pour les femmes seules. Faire un bébé toute seule c’est possible ?

La procréation médicalement assistée que l’on reconnait aussi sous le terme aide médicale à la procréation constitue une technique prévue initialement pour les couples hétérosexuels, ce qui exclue normalement les femmes seules.
Cette option englobe diverses méthodes de procréation allant de l’insémination artificielle avec don de sperme en passant par la fécondation in vitro avec don de sperme et/ou d’ ovocytes jusqu’à l’accueil d’embryons.
La PMA se réserve également aux couples souffrant d’infertilité constatée médicalement ou présentant des risques de transmission de maladie génétique à leur enfant.
Toutefois, la PMA connait une évolution dans sa conception puisque non seulement le Président français actuel a promis de l’étendre au bénéfice d’autres profils, mais cette extension a aussi reçu l’approbation du comité consultatif national d’éthique ou CCNE. Il n’est donc pas exclu que dans un futur proche, les femmes seules pourront prétendre elles aussi à la PMA.
Si cette pratique se fait encore dans l’illégalité, force est d’admettre qu’elle se fait auprès de certains professionnels. Autrement, se rendre auprès de centres établis à l’étranger constitue aussi une solution temporaire à privilégier. Les pays les plus ouverts en la matière sont alors la Belgique, l’Espagne, le Danemark, la Grève ou encore le Royaume-Uni.
Le seul risque d’une PMA à l’étranger se trouve dans le fait qu’une telle intervention ne sera pas couverte par la sécurité sociale française.
Toutefois, les techniques envisageables sont nombreuses et incluent celles qui ne sont pas encore permises en France à commencer par l’insémination artisanale non médicalisée. Elle se fait alors chez soi au moyen de sperme obtenu auprès d’une banque ou d’un donneur.
La fécondation in vitro permet de passer la phase ovulatoire en laboratoire avec ensuite l’implantation des embryons dans l’utérus. La technique se fait avec un donneur de sperme et/ou un donneur d’ovocytes.
Enfin, il y a aussi le don et l’accueil d’embryons qui permet de se passer de stimulation ovarienne et de ponction folliculaire pour en venir directement à la préparation de l’endomètre et à l’implantation des embryons dans l’utérus.