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ERNEST PIGNON-ERNEST <br/> “EXTASES” A AVIGNON (CELESTINS) <br/> “REGARDS DE PASSIONNÉS


Le pionnier du Street-art, qui vient de rencontrer un succès monumental au palais des papes avec “Ecce homo” (plus de 450 000 spectateurs) présente depuis quelques semaines et durant tout l’été “Extases, les Mystiques” à l’Eglise des Célestins d’Avignon. Un dialogue libre avec Marie-Madeleine ou Thérèse d’Avila. Tout est venu d’un questionnement, d’une fascination qui ne peut qu’emporter ceux qui désirent évoquer, penser, figurer un phénomène aussi troublant que celui de l’extase. Pour un artiste qui a toujours fait du corps l’objet et le sujet de ses explorations, la rencontre autour d’une thématique de cette nature relève autant d’une quête que d’un défi. Comment représenter ce qui ne peut se voir? Comment faire images de chairs qui aspirent à se désincarner ? Ernest Pignon-Ernest y a répondu à la fois par un travail très aigu de dessin, par la mise en forme des feuilles qui supportent ces dessins et leur inscription dans l’espace de l’église. Une progressive montée de la lumière révèle que l’ensemble de l’installation est bâti sur un plan d’eau noire qui produit un profond et symbolique renversement de l’architecture et des images.

Au Château de la Tour d’Aigues, du 1er juillet au 30 septembre, « Regards de passionnés » mettra en lumière des oeuvres de la collection Fimac signées Pignon-Ernest mais aussi JR, Shepard Fairey ou Hervé Di Rosa. Au total, neuf artistes contemporains dont la présentation collective est des plus cohérentes.

Le travail de la mémoire et des souvenirs enfouis, le classicisme qui défie le contemporain, la dissimulation qui interroge le monde actuel ou encore la déconstruction du tableau qui appelle le renouvellement de l’art, ces différentes thématiques se mêlent pour offrir aux visiteurs un instantané de la pratique artistique contemporaine. Ernest Pignon-Ernest est, comme à Avignon, plébiscité. Lorsqu’il parle de sa relation à l’art, ses mots sont quasi aussi forts que son geste artistique. « Au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J’essaie d’en comprendre, d’en saisir à la fois tout ce qui s’y voit : l’espace, la lumière, les couleurs et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l’histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique. Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique... ».

Ernest Pignon-Ernest dialogues with mystical women in Avignon and with Street-art at the Tour d’Aigues.

www.avignon.fr

www.latourdaigues.fr

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