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MUSEE REATTU / ARLES <br/> JUSQU'AU 31DÉCEMBRE


Ce musée arlésien n’a pas fini de nous surprendre, année après année. Il se réinvente sans cesse, mettant du futur sur son passé, se reliftant de fond en comble, et ne se reposant jamais sur ses lauriers. A Réattu, on n’a jamais tout vu. Il faut dire que la structure s’appuie sur des fondations spectaculaires. En 1965, le lieu accueillait en ses murs la 1ère collection photographique en France dans un musée des beaux-arts. Sur l’exemple des collections qui se montent alors aux Etats-Unis, le photographe Lucien Clergue, décidé à dédier sa ville natale à la photographie, proposa à son ami Jean-Maurice Rouquette, conservateur du musée Réattu, d’y créer un tout nouveau département. La boîte de Pandore, un cabinet de curiosités contemporain

Jusqu’au 31 décembre, le nouvel accrochage des collections du musée érige la figure de Pandore en allégorie du récolement. Peu connu du grand public, le récolement est pourtant un exercice passionnant, qui consiste à vérifier la présence et l’appartenance légale de tout objet constituant une collection muséale. Lorsqu’un fonds atteint, comme celui du Réattu, plusieurs milliers d’objets, le conservateur ne sait en effet pas toujours ce qui l’attend lorsqu’il pousse la porte d’une réserve, qu’il rouvre un grenier, une boîte ou une armoire ancienne mise de côté depuis des années...

Le grand cabinet photographique

Un grand cabinet entièrement consacré à la photographie vient s’ajouter au dispositif, afin d’assurer une présence permanente de cet art dans la ville. Un thème s’est imposé d’emblée : Arles. Capitale mondiale de la photographie, cité minérale sculptée par une lumière inimitable, Arles se prête magistralement à la photographie et se magnifie particulièrement dans le noir et blanc des émulsions argentiques... Qu’ils s’intéressent à l’amphithéâtre ou aux cryptoportiques, à Saint-Trophime ou aux Alyscamps, aux marais de Camargue ou aux rues animées du centre ancien, à l’abbaye de Montmajour ou aux dunes de sel de Salin-de-Giraud, les photographes expriment sur le territoire arlésien la grande variété de leurs approches – entre reportage et abstraction, vision objective ou fantasmée – , qui se déclinent ici à travers plus d’une centaine d’images. Dans les collections permanentes, la photographie s’immisce de salle en salle entre les tableaux, les dessins et les sculptures pour entamer des dialogues inédits autour de thématiques puisées dans les œuvres de Jacques Réattu, Pablo Picasso, César, Arman ou Pierre Alechinsky.

Réattu museum was the first fine arts museum in France to welcome a photography collection in 1965. This year it hosts a big photography exhibition all linked to Arles. The photos appear between the paintings drawings or sculptures in all the rooms, creating new dialogues and perspectives on themes inspired by the works of Jacques Réattu, Pablo Picasso, César, Arman ou Pierre Alechinsky. www.museereattu.arles.fr

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